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Lettre ouverte d’ANMIGA en soutien aux dirigeantes autochtones ayant subi des attaques dans leurs territoires après avoir participé à la COP26.

Lettre ouverte de la Coalition Noire pour les Droits contre le racisme environnemental, pour la réduction du réchauffement climatique, la déforestation zéro dans les forêts amazonienne, du Cerrado, de la Mata Atlântica et de la Caatinga brésilienne et pour la défense des titres de propriété des terres et territoires quilombolas.

Le projet de loi qui réduit les limites de la Réserve extractiviste Chico Mendes (RESEX) et met fin au Parc national Serra do Divisor (PARNA) est une attaque à la préservation de l’environnement et une sérieuse menace aux familles traditionnelles de la région.

Mobilisées depuis le 8 juin à Brasilia contre des projets qui pourraient provoquer un nouveau génocide, l’APIB et ses organisations régionales de base lancent un manifeste des peuples autochtones brésiliens en défense de leurs droits.

En la Journée de la Terre, célébrée chaque 22 avril, l’APIB publie cette lettre pour nous rappeler combien la Mère Terre est généreuse, combien d’abondance elle fournit et combien de cadeaux elle offre à ses fils et à ses filles.

Dans une décision prononcée le 7 avril dernier, la juge Kelma Vilela de Oliveira (TJRO) a ordonné l’expulsion de 70 familles de travailleurs ruraux dans l’État de Rondonia au Nord du Brésil. Les organisations de la société civile rejettent la décision et manifestent leur solidarité avec les familles touchées.

Les résultats d’une enquête inédite sur l’avancée de l’exploitation minière en territoire autochtone révèlent la prolifération de nouveaux noyaux d’envahisseurs à proximité des communautés autochtones, y compris des peuples non contactés, et l’ouverture de nouvelles voies d’accès à l’intérieur du territoire.

Le 8 mars dernier, l’Articulation des Femmes du Cerrado a publié un Manifeste. Dans ce document, elles expriment leurs ré(Ex)sistance et rejet des différentes formes de violence infligées à leurs corps et à leurs territoires.

Dans ce communiqué, l’Articulation des peuples autochtones du Brésil - APIB demande la révocation de la Directive qui libère l’exploitation dans les territoires autochtones. Avec cette nouvelle directive, le gouvernement dévoile sa réelle intention de contourner les garanties constitutionnelles des peuples autochtones ainsi que d’assouplir les règles d’octroi de licences environnementales.

Dans ce communiqué, la Coordination des organisations indigènes de l’Amazonie brésilienne (COIAB) rejette fermement la loi récemment adoptée par l’État de Roraima. Une telle loi, anticonstitutionnelle, permettra l’extraction minière et l’utilisation du mercure en Amazonie brésilienne.