La publication explique, entre autres, comment organiser un bureau, comment créer un réseau et d’autres connaissances importantes pour optimiser la gestion, telles que des informations sur le financement des campagnes, les relations avec le parti et des conseils sur la santé mentale.
Les organisations montrent également le scénario actuel d’adoption des lois au Brésil et comment les mandataires peuvent analyser la possibilité d’une action politique - en identifiant, également, opposants et alliés aux positions du parti.
Une enquête sur les données relatives aux projets de loi anti et pro-LGBTQIA+ dans les États brésiliens a été menée par Diadorim spécialement pour cette publication. La recherche a également bénéficié du partenariat de l’Institut Matizes.
Lire aussi Au Brésil de Bolsonaro plus de 120 projets de loi anti-LGBTI+ ont été présentés par Bruno Nomura et Paulo Malvezzi pour Agência Diadorim.
A noter que la plupart des gouverneurs qui ont soutenu la réélection de l’ancien président Jair Bolsonaro (PL) ont commencé leur mandat le 1er janvier sans secrétariat aux droits humains. Une enquête menée par Agência Diadorim montre que le terme n’est pas envisagé au premier niveau de gouvernement dans 13 des 27 unités de la fédération.
Parmi celles-ci, 10 sont administrées par des hommes politiques qui ont soutenu l’ancien président lors des élections d’octobre. Ce sont le Districto Fédéral/Brasilia (Ibaneis Rocha, MDB), Goiás (Ronaldo Caiado, União Brasil), Mato Grosso (Mauro Mendes, União Brasil), Minas Gerais (Romeu Zema, Novo), Paraná (Ratinho Júnior, PSD), Rondônia (Marcos Rocha, União Brasil), Roraima (Antonio Denarium, PP), Santa Catarina (Jorginho Mello, PL), São Paulo (Tarcísio de Freitas, Republicanos) et Tocantins (Wanderlei Barbosa, Republicanos).
Un total de 3 États ont toutefois des gouverneurs qui ont soutenu l’élection de Lula : Amapá (Clécio Luís, Solidariedade), Paraíba (João Azevêdo, PSB) et Sergipe (Fábio Mitidieri, PSD).
Pour accéder à l’outil : https://votelgbt.org/apoio (en portugais)
Pour accéder à la liste des député.es LGBTQIA élu.es en 2022 : Quem são as deputadas e deputados
Au moins 18 parlementaires LGBTQIA+ ont été élu·e·s lors des élections de 2022. Parmi eux, les deux premières députées fédérales transgenres du Brésil : Duda Salabert (PDT-MG) et Erika Hilton (PSOL-SP). En outre, la gouverneure du Rio Grande do Norte, Fátima Bezerra, qui est lesbienne, et le gouverneur du Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, qui est homosexuel, ont été réélu·e·s.
Encadré 5 : Visibilité TRANS _ Panorama du Parlement Brésilien en 2018
En 2018 un total de 55 personnes transsexuelles se sont portées candidates aux élections parlementaires. Les données sont de l’Association Nationale des Travesties et Transsexuelles (Antra). Selon les données du Tribunal Supérieur Électoral, ce ne sont que 27 personnes, qui ont demandé l’utilisation de leur nom social. Au total, 17 personnes se présentaient pour la Chambre des députés ; Duda Salaberi a été la première candidate, s’identifiant comme travesti, pour le Sénat (parti PSOL, État du Minas Gerais). À l’issue du scrutin, la première femme transgenre et noire, Erika Malunguinho, a été élue à l’Assemblée d’un État au Brésil, dans l’État de Sao Paulo. Deux autres personnes ont été élues à travers un mandat collectif. Il est intéressant de noter que si les partis de gauche et centre gauche comme le PSOL, PCdoB et PT ont été ceux avec lesquels le plus de personnes trans ont brigué un mandat, d’autres enseignes de centre et centre-droit ont aussi été choisies : PSDB, DEM, Avante, PSB, PPS, PCB, REDE, PP, MDB, PSD, PDT et PHS.
VoteLGBT est une ONG qui cartographie et suit les candidatures de cette population. En janvier de cette année, cette organisation a également été à l’origine de la 1ère rencontre nationale des élu·e·s LGBT+ Elu·e·x, qui s’est tenue à Brasilia.
