Le programme « SC plus de logements » présenté prévoit la construction d’environ mille habitations dans des zones où les agglomérations sont pratiquement rurales et où le besoin de logement n’est pas aussi aigu que dans les principaux centres urbains. Il relève ainsi plus d’un programme de réforme agraire et d’aménagement du territoire, d’emploi et de revenu. Dans le même temps, dans la capitale et les municipalités voisines, le gouverneur menace des centaines de familles d’expulsion.
La gestion de Carlos Moisés, gouverneur de cet Etat, est responsable de l’expulsion en cours des occupations Anita Garibaldi, de propriétés publiques abandonnées, à Florianópolis, Vale das Palmeiras à São José et Mestre Moa, à Palhoça. En outre, il est responsable de plusieurs chantiers tel que celui de l’autoroute à São José, qui risque d’expulser plus de 400 familles, sans aucun dialogue avec la population locale, ni proposition d’alternative pour les familles. Et ce, malgré la loi adoptée cette année empêchant les expulsions en cas de pandémie.
Actuellement, Santa Catarina présente un déficit de plus de 200 000 logements, nombre qui indique la nécessité de remplacer et construire des nouvelles unités, dont un quart uniquement dans le Grand Florianópolis. Nous avons besoin de vraies solutions, pas de plateformes électorales ! C’est dans ce scénario que les Brigades Populaires et les familles des mouvements d’Occupations Urbaines Organisées sont descendues dans la rue pour exiger des réponses du gouverneur, pour manifester contre les expulsions et pour exiger que les mouvements soient entendus dans la création des programmes d’habitation.
Nous continuerons ensemble pour une Santa Catarina pour le peuple et pour zéro expulsion !
