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Dans ce communiqué, un collectif des chercheur·e·s dénonce les attaques d’orpailleurs illégaux contre le peuple Yanomami, et demande le renforcement de la sécurité et des soins de santé pour cette population autochtone.

Le 23 juin, le procès de l’avenir des Terres autochtones (TI) au Brésil sera une fois de plus à l’ordre du jour du Tribunal Supérieur Fédéral (STF).

Le 19 janvier 2022, lors d’une action policière qui s’est soldée avec plus de 58 coups de feu, quatre personnes ont été brutalement assassinées à la Chapada dos Veadeiros, dans l’État de Goais, région centre-ouest du Brésil. Les organisations communautaires, les mouvements sociaux et les organisations de la société civile dénoncent dans ce communiqué ce dernier massacre.

En décision historique, le ministre Edson Fachin a pris position en faveur des peuples autochtones ; le ministre de la Cour Suprême au Brésil a rejeté la thèse du seuil temporel et réaffirmé les droits constitutionnels autochtones.

Dans ce communiqué, l’APIB dénonce les pressions et menaces subies par la marche des femmes autochtones de la part des soutiens de Bolsonaro.

Alors que le STF juge une mesure décisive pour l’avenir des terres autochtones, du Nord au Sud du pays, une trentaine de peuples autochtones ont participé aux mobilisations sur les routes, dans les villes et les villages.

Pour la première fois dans l’histoire, les peuples autochtones s’adressent directement à la Cour de La Haye, avec leurs propres avocats, pour défendre leurs droits.

Mobilisées depuis le 8 juin à Brasilia contre des projets qui pourraient provoquer un nouveau génocide, l’APIB et ses organisations régionales de base lancent un manifeste des peuples autochtones brésiliens en défense de leurs droits.

Dans une lettre adressée au président du Tribunal suprême fédéral (STF), Luiz Fux, divers peuples autochtones demandent que le jugement de l’affaire de « répercussion générale » sur la démarcation des terres autochtones soit repris de toute urgence.

Le procès de « répercussion générale » concernant l’avenir des terres autochtones au Brésil n’a toujours pas de date de remise à l’ordre du jour ; les peuples autochtones restent mobilisés pour la défense de leurs droits et contre la thèse du « seuil temporel ».