Après avoir assassiné un jeune garçon de 14 ans, lors d’une violente attaque de la Terre autochtone Comexatibá (TI) que le peuple Pataxó venait de reprendre, à proximité de la rivière Cahy, et avoir assiégé plus de 40 jours durant les villages de Cassiana et de Boca da Mata, les miliciens poursuivent leurs attaques, cette fois-ci de manière orchestrée, à deux endroits différents.
La milice de Bolsonaro a pris pour cible des maisons, expulsant les femmes, les personnes âgées et les enfants de leurs foyers en continuant d’annoncer l’extermination du peuple Pataxó. « Si un Indien passe sur la route, nous le tuerons », ont-ils menacé la semaine dernière.
Pendant l’attaque, les appels au secours disaient « nous sommes encerclés par des hommes armés et nous nous cachons à l’arrière de la maison. Ils tirent et il y a beaucoup d’enfants ici ». Terrifiés, les gens ont fui dans la brousse. La situation rappelle le « Feu de 1951 », lorsque des autochtones ont été torturés, tués et expulsés de leurs foyers.
Les autorités sont interpellées depuis des mois.
Nous exigeons une intervention immédiate pour arrêter ces criminels et rétablir la paix dans la région.
